Les anglo-saxons ont le chic pour trouver des formules choc.
Profit, people and planet : c’est ainsi que certains caractérisent les trois missions de l’entreprise : faire du profit, permettre aux collaborateurs de se développer et protéger l’avenir de la planète.
Il est intéressant que ce mot d’ordre viennent par eux, tant on peut avoir parfois l’impression chez nous que ne compte pour ces grands libéraux que le profit.
Si les processus qui conduisent les entreprises au profit sont bien connus et largement exploités, il n’en va pas de même pour les ressources humaines et encore moins pour l’équilibre de la planète dont on ignore encore presque tout.
C’est vrai qu’il est sans doute grand temps de penser à rééquilibrer ces trois dimensions faute de quoi nous risquons une catastrophe collective.
Cette triple orientation devient incontournable car c’est la seule qui soit pérenne.
On imagine mal la révolution que cela représente. Le jour où l’entreprise s’estimera devoir être au service de tous les hommes qui la font vivre (actionnaires, collaborateurs, clients et fournisseurs) c’est toute la position du management qui devra bouger.
Le collaborateur n’y sera pas qu’un moyen d’obtenir une production aux meilleures conditions, il deviendra un acteur économique considéré. Sa satisfaction professionnelle prendra une place comparable à la satisfaction du client. Son moral sera au centre des préoccupations de l’organisation. En tous cas le management ne pourra plus le regarder comme un seul moyen de production mais aussi comme un aspect de ses objectifs.
En attendant, cela fait du bien de rêver…